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  • le goûter au Centre Belle Etoile

    23737974_10215234529126304_8800597572919118214_o.jpg23737894_10215234528606291_4579457984395090427_o.jpg23843226_10215234528486288_6437822030944345821_n.jpg23905703_10215234528686293_5118036079320302074_n.jpgPour le goûter au Centre Belle Etoile 
    Alors un goûter différent chaque après après midi : une tranche de pain très fine avec une barre de chocolat ou une barre de pâte de fruit ou une pomme Canada , ce qui représente bien peu de calories en comparaison des efforts que nous fournissions et ce piètre goûter ne calmait pas notre faim , lorsqu'il restait des tranches de pain ils les jetaient en l'air comme si on était de pauvres animaux et on essayait de les attraper
    Pas le droit de boire après la gym ni le soir , nous cherchions tous les moyens pour pouvoir boire , les rivières , la chasse d'eau , la neige . Lorsque nous étions dans la nature on se débrouillait toujours pour trouver de la nourriture : pommes sous la neige , noix , oignons sauvages , châtaignes tout ce que nous pouvions trouver . Ma priorité dans les promenades c'était trouver de quoi rassasier ma faim . on n'a pas le droit de traiter un enfant comme ça, un enfant est une éponge et ce souviendra de ce qu'il a subit toute sa vie . C'est horrible de priver volontairement un enfant de tout ce qu'il est en droit d'attendre : amour , se sentir protégé , ne manquer de rien ....---------------Jean Jacques Denizot a toutes les personnes, qui ne croient ,pas a notre calvaire, je leur souhaite,de jamais vivre ceci, ainsi que pour leurs enfants etc, ci la société aurait moins cajoler certains, sans en arriver a ce que nous avions vécu , je suis certain que les comportements seraient différents,de ceux actuels .--------------Michel Guibourt Jean-Jacques, tu sais beaucoup de personnes ne croient pas à notre histoire, je suis allé voir un spy, c'est lui-même qui m'a dit, ce que vous venez de me raconter, moi je vous crois, mais beaucoup diront il raconte n'importe quoi, mais pas moi, vous n'avez pas chercher un mot c'est devenu pour vous comme, si vous récitiez une poésie, et il m'a conseillé de l'écrire c'est ce que je fais, je ne souhaite à personne la souffrance que l'on nous a fait subir, j'aimerai que toutes ces personnes se creusent un peu les méninges, pour qu'ils se rappellent, des sévices qu’ils nous ont infligés, c’est vraiment inhumain de leurs part, je me demande comment c’est personnes peuvent vivre sans se soucier, du mal qu’ils ont pu nous infligés, ont-ils des enfants ces bourreaux, merci Jean-Jacques, passe une bonne soirée et un bon weekend. Michel---------------Jean Jacques Denizot Michel, sur l'ancien blog,j'avais dédier justement mes mémoires tournées en chapitres,ci toutefois André , a conservé tout ce qui était dedans cela serait super?? avoir . le 14 décembre 1967 un jeudi ,donc cela fera 50ans bientôt que je tombais entre leurs mains, ma mémoire en est restée intacte !------------Christian Weber Reconnaissez les amis que tout ça est difficile à croire!!! Si je ne l'avais pas vécu, je pense que moi aussi j'aurais du mal à le croire. D'ailleurs, ça m'a beaucoup détruit psychiquement de ne pas pouvoir le communiquer. Pendant longtemps, on m'a traité de mytho !....C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore et malgré un important travail de psychothérapie, je conserve tant de haine envers les habitants de mercury--------------Michel Guibourt Je comprends très bien ton désarroi Christian, moi aussi j’ai eu un mal à dévoiler, il m’a fallu 45 ans pour en parler, tout ça mes trois garçons ne le savent toujours pas, ni mon ex-épouse c’était trop dur à raconter, je souffre encore, crois-moi c’est une victoire pour nous de pouvoir nous exprimer, amicalement Michel, soit fort Christian---------Christian Weber les moines aussi, les habitants de tamié! Eux, ils savaient, ils voyaient!!!!--------Jean Jacques Denizot beaucoup trop savaient! ,mais sous couvert ,par le fric je pense plein de haine, a cette époque la crise économique connaissait pas, même les sauvegardes d l’enfance ne nous croyaient pas, un jour je lui ai écrit et posté en douce, jamais de réponse!-------------Daniel Rabiah je vous remercie tous pour tout c'est témoignages beaucoup de choses étaient enfouie au fond de ma mémoire mais j'ai du mal à en parler en dehors du site . je commence à peine en parlé en famille---------------Herve Cherrier Quelqu'un se souvient de ces grosses boîtes métalliques comprenant des gauffrettes..parfois et notemment a l'etanche quand nous avions faim nous allions en douce en cuisine quant il y avait personne et en subtilusions quelques paquets et allions les manger derriere la chaudière. ..nous n'avions pas intérêt à nous faire prendre...

  • Montage d’après mes souvenirs d'enfance Notre Noel après la messe de minuit

    24300977_10215443090260202_3517870312026036468_n.jpgSerge Thielges Tout à fait d'accord, bonne mémoire André, que de souvenirs,------Michel Guibourt Tout à fait André, tu es vraiment formidable----------Jean-pierre Corneille et nous étions tellement satisfaits d'avoir cette minuscule offrande.Car ne l'oublions surtout pas,cette minuscule récompense nous faisait du bien au coeur.Parce que notre quotidien était bien plus pire que cela! je dirais que c'était une forme de récréation.----------Michel Guibourt Bonsoir Jen Pierre, tu as tout à fait raison, nos yeux qui brillé de joie et de gourmandises--------Jean Jacques Denizot oui exact !!

  • le poète, Philippe Mollaret

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    Une rectification: le poète, Philippe Mollaret, n'est pas originaire d'Avignon, mais de Marseille.

    Un autre texte que Philippe m'avait confié, n'a pu être retenu, mais il m'avait adressé sa présentation, en partie autobiographique, qu'il souhaitait être lue, et que je publie ici, avec son autorisation:

    «Ce poème est faussement naïf (...) Le lecteur ou l’auditeur le croit banal parce qu’il est écrit de façon enfantine, mais ce qu’il faut savoir, c’est que tous les enfants sont à la fois des poètes et des philosophes. Stéphane Mallarmé a écrit : « On veut faire abdiquer aux enfants leur extase ». La vie n’est, par voie de conséquence, pas un long fleuve tranquille ! Moi-même, qui fus un enfant de la DDASS, où dans le centre de redressement « La Belle Étoile », à Mercury en Savoie, j’ai subi des sévices et de la torture, j’en sais quelque chose de ce que ce que c’est d’être amputé d’enfance. Dans ce poème, je me réinvente donc une enfance, mais tout en sachant que la mort rôde, et que le flux existentiel, qui tel un fleuve, mène à la mort, comme tous les cours d’eau finissent par rejoindre l’océan… Dans ce petit poème, j’exprime donc ma propre souffrance qui un beau jour a rejoint la souffrance d’une petite fille de douze ans, atteinte d’une maladie génétique, très grave, et tous les dimanches, elle demandait à sa mère : "Maman, lis-moi grand-mère faisait des confitures".»