Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Je suis un enfant de la DDASS 02

    Je suis un enfant de la DDASS DE 1965 à 1974 ? lisez et vous comprendrez ce qu'il s'est passé , nous avions 5 ,7 ,9 ans et sans avoir jamais rien fait nous étions envoyés dans un centre de redressement , coups , humiliations , sévices , nous étions traités comme des animaux , nous étions affamés , trois centres tenus par un abbé , des chefs et cheftaines , des tortionnaires qui ont une bonne retraite maintenant , nous on nous a volé notre enfance . Prenez le temps de lire le blog et vous verrez ce qu'il se passait , à cette époque ils (les juges pour enfants ) ne savaient pas où mettre les enfants qu'ils enlevaient à leur famille , ils les mettaient n'importe où sans aucun suivi , cet abbé a été condamné par la justice pour maltraitance et détournement de fonds . Lorsque nous arrivions à nous échapper , les gendarmes ne nous croyaient pas et disaient " mais non on est là , il ne va rien vous arriver ", ils nous ramenaient , buvaient 2-3 verres de vin , en service ! avec l'abbé et repartaient , puis les coups pleuvaient . J'ai demandé à la DDASS mon dossier et j'ai été surpris de voir que ma mère m'avait accusé de vol auprès des services sociaux pour se débarrasser de moi , je n'ai jamais rien volé de ma vie . S'il y a un enfer sur terre c'étaient ces centres . J'ai eu un écrasement du pancréas par un camion à cause de ces éducateurs , je suis tombé diabétique et ils se sont vite débarrassé de moi , mon enfance a été gâchée , volée , puis ma vie d'adulte sabotée par cette maladie et tout ce qu'elle entraîne .Il n'y a pas que la pédophilie chez les curés .... Quand on arrivait dans ces lieux on ne savait pas que c'était un centre de redressement . L'été venu , ils nous envoyaient ailleurs et ce centre de malheur pour nous devenait une colonie de vacances pour des enfants qui avaient la chance d'avoir une famille . Ils pouvaient jouer avec tous les jouets qui nous étaient confisqués et interdits tout au long de l'année , ces jouets que nous nous débrouillions à acheter avec 2 , 3 sous que nous nous faisions en vendant des champignons ou autre .----------Michel Guibourt Je suis d'accord avec toi, André ils nous ont volés notre enfance, tu vois André je n'ai plus confiance à tous ces hommes politiques, dans ma vie d'adulte j'ai du voter 5, 6 fois maintenant je ne vote plus, les politiciens sont que des menteurs, comme les juges, la DDASS, la police, pour moi toutes ces personnes ne sont que des manipulateurs, des profiteurs sur des enfants sans défense, moi j'ai souffert et je souffre encore de toute ces atrocités gratuites, j'espère qu'il y aura une justice pour nous tous tous ces écrits sont réels, nous ne racontons que la vérité, à l'époque les mots les plus choquants: Bâtard, vaurien, fils d'ivrogne, ce mot Bâtard je l'ai eu jusqu'à l'âge de 30 ans, merci à vous de pouvoir lire nos message à bientôt mon ami André---------------Jean-pierre Corneille salut les amis! bien sur que vous avez raison,comment faire confiance à toute cette caste! Ils sont tous dans un cocon et profite de leur carriére.Ils font sembant,mentent sont hypocrites à souhait.J'ai été confonté bien souvent à tous ces gens et jamais je n'ai baissé pavillon,notre enfance parle pour elle toute seule.Elle nous a fait devenir grand,je dirais inconmensurable(les mots sont forts) mais la souffrance méne à la rédemption.Je ne crains personne et vis avec une sagesse hors norme.Je ne suis ni matérialiste,ni avide de quoi que ce soit! En vérité mes amis,nous sommes tous différents de tous ces gens,parce que nous connaissons la dureté!!!! bonne soirée mes frérots!948440381 (2).jpg

     

  • Monnaie prise , monnaie reprise .

    L 500.jpgUn matin , comme à l'accoutumée, je suis parti en ville .
    Je suis passé par le port , l'étal et le magasin de mon père, qui s'ouvraient sur la grande avenue principale de Palerme à l'époque .
    Je marchais dans les petites ruelles puis devant le dispensaire et la caserne des carabiniers lorsque je croisais mon père ,comme d'habitude en costume cravate 
    tiré " à quatre épingle " , cheveux gominés et parfumé . C'était un homme à femme très apprécié par celle çi.
    Il m'a embrassé puis emmené dans un bar . Là nous avons pris un escalier qui menait au sous sol .
    Dans une salle se trouvait une dizaine d'hommes tout aussi bien apprêtés que mon père .
    Ils jouaient aux cartes sur de petites tables . Il m'a présenté et ses amis m'ont caressé les cheveux .
    Nous sommes ressortis et mon père m'a donné une pièce de 500 Lires . Je l'ai remercié puis il est parti .
    _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
           Je marchais admirant ma pièce sans me rendre compte que ma mère approchait avec une de mes tantes , elle m'arracha la pièce des mains en me traitant de voleur .
    Je lui disais :
     " papa me l'a donnée , il n'est pas loin tu n'as qu'à lui demander "
    Elle n'a rien voulu entendre et m'a fait signe de rentrer à la maison . Ce jour là elle a gagné 500 lires en me privant de ma pièce .
    Je suis donc rentré à la maison en bougonnant .
    ______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
           Deux jours plus tard , ma mère était sortie et mon frère trainait devant la maison . J'aperçus un bocal rempli de pièces , peut être avait elle oublié de le ranger .
    Je vis là l'occasion de récupérer ma pièce car j'estimais avoir été volé , Ce sou venait de mon père donc je le voulais absolument .
    Je me servis dans le bocal et le reposais .
    Mon frère étant toujours dehors une idée m'est venue car j'étais souvent puni à cause de lui .
    Je suis donc sorti et me suis dirigé vers Carmélo . Une route passait devant chez nous et comme je l'ai déjà précisé il y avait aussi des cailloux partout .
    Lorsque je l'ai dépassé de quelques mètres , je me suis écrié
     " regarde ce que je viens de trouver par terre !"
    Il a accouru puis nous avons réfléchi à la manière de dépenser cet argent providentiel ,à cette époque c'était beaucoup . Cela représentait à peu près six assiettes de
    spaghettis-boulettes !
    Décision fût prise de s'acheter des friandises et tout ce que l'on pouvait avaler .
    A notre retour, ma mère , une de mes tantes , mon grand père et ma grand mère nous attendaient de pied ferme .
    Ma mère demanda
     " qui a pris une pièce de 500 lires ? "
    Carmélo expliqua que je l'avais trouvée par terre, qu'il l'avait vu mais ma mère ne le croyait pas .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
           Je n'ai jamais su comment elle s'était rendu compte de la disparition d'une pièce parmi toutes celles qui étaient dans ce grand bocal .
    En y repensant aujourd'hui, ma mère me fait penser à Louis de Funès dans le film " La folie des grandeurs " avec Yves Montant . Rien qu'au son il savait qu'il manquait une pièce ou bien à Picsou !!
    Malgré les coups qui pleuvaient , mon frère et moi nous accrochions à ma mère en soutenant n'avoir rien volé .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________        J'étais quand même fier d'avoir repris ma pièce à ma mère et d'avoir pris une revanche sur mon frère qui me faisait punir plus souvent qu'à mon tour pour couvrir ses bêtises et ses larcins .
    J'en rigole aujourd'hui mais cela m'a valu une bonne rouste .
    _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
           Une nouvelle fois eux les victimes et moi le coupable. Ce qui alimentait ses excuses pour me faire enfermer .
    A cette époque , personne n'était là pour défendre les enfants .

  • Une curiosité qui se transforma en un vol involontaire .

    montre-a-gousset-braille-argent-avec-chaine-argent-2344.jpg Il m'arrivait d'être très fatigué l'après midi car on ne peut pas toujours " battre la campagne " à 4 ans et demi sans en ressentir les effets .
    J'allais m'allonger sur mon lit et m'assoupissait . Lorsque je m'éveillais, souvent j'étais seul à la maison et donc je ressortais .
    Un jour , un objet sur le bureau de travail de mon grand père attira mon attention . C'était une montre à gousset qui lui avait été donné en réparation .
    Mon envie d'étudier cette montre était très fort mais l'ouvrir sur place était risqué car , à tout moment , mes parents pouvaient me surprendre et j'aurai été dans de beaux draps .
    J'ai donc eu la bonne idée de la cacher pour l'examiner plus tard .
    Je suis allé vers le mur qui servait de décharge et j'ai décidé de cacher la montre à gousset sous une pierre .
    Il n'était pas question pour moi de la voler , je voulais imiter mon grand père et ma curiosité l'a emporté sur le bon sens .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
            Lors de mon retour à la maison j'ai vu mon grand père chercher cette montre et tout retourner .
    Lorsqu'il m'a vu , il m'a accusé mais ma mère a soutenu que je faisais ma sieste , malgré tout celui çi me pointait du doigt
       " c'est toi qui l'a prise !
       - non ! rétorquais je
       - comment je vais faire , je devais la rendre à un client ! " s'écriait il .
    Me rendant compte de l'énorme bêtise que je venais de faire et ne voulant absolument pas causer d'ennuis à mon grand père , je décidais de récupérer la montre, la rapporter et faire croire qu'elle était tombée car s'ils s'apercevaient de mon subterfuge je savais que j'allais prendre une décalottée .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
            J'ai attendu que la situation s'apaise pour retourner sur le lieu de ma cachette.
     En retournant la pierre , j'ai eu la désagréable surprise de voir qu'elle n'était plus là . Je me précipitais et soulevais toutes les pierres allant bien plus loin que l'endroit où je savais l'avoir posée .
    Malheureusement malgré ma patience et ma persévérance j'ai dù me rendre à l'évidence : elle avait disparu .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________         Puis je vis arriver un groupe d'enfants qui vivaient dans le ghetto , ceux çi n'avaient jamais rien mais ce jour là ils venaient vers moi avec une grosse botte de blette et une grosse boite de conserve de 5 kg remplie d'eau .
    Ils ont brassé les pierres et ont fait un feu à l'endroit où j'avais placé la montre en me regardant avec un petit sourire narquois .
    Puis ont mis la botte dans l'eau pour la faire cuire .
    C'était de pauvres gosses , ils avaient dù m'épier puis dérober la montre .
    Je me suis approché et leur ai demandé si je pouvais goûter ils m'ont répondu
        " non, toi tu as tout ce qu'il faut, tu n'es pas comme nous "
    Ils ont éteint le feu et sont repartis .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________        Lorsque je suis rentré , mon grand père était assis la tête dans ses mains . J'étais malheureux de le voir ainsi mais par crainte d'une correction je n'ai rien dit.
    Quelques instants plus tard le client est arrivé , mon grand père lui a proposé une autre montre en contre partie que, heureusement , le client a accepté .
    Cet accord a dissipé mon angoisse , je ne voulais pour rien au monde que mon grand père ait des ennuis par ma faute .
            J'aurais dù être plus vigilant, sachant que cette bande de garçons observait tout ce que l'on faisait et était toujours en quête de mauvais coups .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
           Je pense que mon grand père a toujours soupçonné que je sois à l'origine de cette mystérieuse disparition .
    Je ne me doutais pas que les actes spontanés et innocents de ma part pouvaient avoir des conséquences telles que celles d'être enfermé en Italie puis par la suite en France à l'Etanche , Mercury et Tamié (l'été )---------

    Daniel Rabiah, je te remercie de raconter ton histoire qui fut à peut près la même pour la plupart d'entre nous . Moi aussi étant petit j'étais assez turbulent . c'est peut être à cause de cela que je me suis retrouvé avec mon frère dans ces centres .--------------Lpe Soru Nous sommes tous des mal aimés de  la sociétés de l'époque honte à ceux qui ont fermé les yeux sur les mal traitences des enfants de la DASS