Montage d'après mes souvenirs de petit enfant . Que vous inspire ces quatre montages et que cela vous rappelle-t-il comme souvenirs Qu'il pleuve , qu'il vente ou qu'il neige sans parler de la grêle nous étions obligés de marcher quelque soit les intempéries . Cela commençait par le matin à 7 heures pour le cross et si par malheur il pleuvait nous étions trempés jusqu'au os , jusqu'au slip et maillot de corps , la pluie dégoulinait de nos visages . Sans oublier les marches d'après le repas du midi et rebelote sous la pluie , se sécher les cheveux avec nos mains , essorer le linge en le tordant dans nos mains . Nous n'étions pas les enfants du coin qui lorsqu'ils étaient mouillés leurs mères se précipitaient pour les sécher et changer les vêtements , nous quand nous étions trempés il n'y avait que la chaleur de notre corps pour essayer de sécher nous gardions les habits une semaine , le soir nous espérions qu'ils sèchent un peu pendant la nuit car il fallait les remettre le lendemain . Je me souviens des hivers où il fallait partir au cross le matin avec la neige , la descente de l'église jusqu'au croisement de la route qui allait sur Plancherine , Albertville . Courir avec 40 à 50 cm de neige et remonter , on était bien crevés en arrivant . En me couchant le soir , si je voyais la neige tomber je m'inquiétais déjà pour le lendemain . Prenez une carte et regardez le nombre de km qu'on faisait jusqu'à Frontenex sous n'importe quel temps , pour des enfants de 11 à 13 ans . Dès que l'on atteignait les 14 ans ils nous envoyaient à Tamié , c'était encore pire car ils étaient bien plus isolés que nous . Au printemps 1970 , il avait grêlé , ils nous avaient envoyé quand même en promenade , au retour tous les groupes se sont mis à siffler , crier , huer et c'est la seule fois qu'ils nous ont fait changer . La Colette n'arrivait pas à nous faire taire , elle a vraiment eu peur , mais à un moment donné a force de subir une révolte s'installe .