Reproduction et peinture du couloir qui allait du petit réfectoire au grand réfectoire et à la cuisine tout au fond , ainsi qu'un bout de l'escalier qui menait aux différents dortoirs , suivant les souvenirs de ma petite enfance . J'ai mis une reproduction sans moi et une avec moi , celle ou j'apparais est très importante . Voici l'explication . Notre repas , même si quelquefois c'était meilleur que d'habitude , la quantité n'était pas là , un bout de louche dans l'assiette , c'était tout et il ne fallait pas compter avoir du rab . Ceux qui avait du rab étaient les chouchous , les préférés ,les chefs et cheftaines et les autres n'avaient que leurs yeux pour pleurer . Venons en à ma reproduction qui est un bout de mon histoire. Un jour que nous avions eu à manger du gratin , comme d'habitude dès qu'une parole était formulée , la punition tombait et je fus puni dans le couloir où était resté le plat à gratin . Je m'aperçus qu'il y avait encore de quoi gratter et je m'empressais de le faire avec un objet métallique que je gardais toujours dans ma poche . J'ai donc gratté ce plat et mangé tout ce que je pouvais décoller . Un jour que j'étais occupé à le faire , je n'avais pas vu arriver père Roger qui m'a dit " toi , tu as trouvé la combine " . Et c'était vrai je pouvais ainsi manger un peu plus , avec le recul je me souviens que souvent j'étais envoyé dans le couloir sans raison , peut être avaient ils aussi trouvé le moyen de ne pas avoir à gratter leur plat brûlé !!
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les jours de la choucroute
Qui se rappelle que lorsqu'on nous servait de la choucroute ou du boudin ils posaient toujours un broc de cidre sur chaque table et il y en avait toujours un qui buvait les verres de ceux qui n'en voulaient pas et de ce fait était saoul , la punition tombait : chaussé de sabot en bois sur la neige , la neige s'accumulait sur les semelles et il devait taper les pieds l'un contre l'autre pour la faire tomber , et 2 ou 3 fois c'était le même donc il avait fini en slip et les sabots cela m'avait marqué . J'espère que quelqu'un se souvient de ça .-----Andre Bovagnet A cette époque , où nous étions dans le même groupe , au réfectoire j'étais tout de suite à la table de gauche en entrant , sur le banc côté fenêtre et par rapport à l'entrée j'étais à l avant dernière place ; En face de moi je ne sais plus si c'était Léger ou Poncet , il prenait toujours les verres de cidre de ceux qui n'aimait pas cela , cidre bien alcoolisé et nous n'avions droit qu'à 1 verre . Cela faisait 4 fois qu'il était saoul en sortant de table et à chaque fois il était mis en sabot pour la promenade de l'après midi , une fois il avait été mis en slip , il s'était au milieu du groupe car il avait honte . C'est la dernière fois qu'on en a eu . Mais ce ne devait pas être le seul car la punition pour les évasions c'était les sabots , la boule à zéro après bien sûr que l'abbé ait roué de coups le malheureux qu''il avait en face de lui , car le ceinturon sur sa robe il savait s'en servir . L'hiver une des punitions c'était de marcher avec les sabots dans la neige , car celle çi s'accumulait sous le semelles et il fallait s'arrêter et taper pour la faire tomber .-------------Jean Jacques Denizot JE ME SOUVIENS DE CES BROCS EN INOX. AINSI QUE LE SASSIETTES ET VERRES LES COUVERTS LOGIQUE-----------Vincent Agullo Je me souviens moi aussi des brocs en inox les assiettes elles aussi en inox. Avant il y avait des assiettes en pirex le fond blanc est les bords de différentes couleurs. Qui s'en souvient???---------------Jean Jacques Denizot j'ai connu que l'inox ,a l'époque a UGINE ,la fabrique ,donc pas cher----------Andre Bovagnet Moi j'ai connu les assiettes en pyrex à l’Etanche et à Tamié pendant les grandes vacances d'été sinon le restant de l'année à Mercury il ni avait que les assiettes en inox---------Christian Weber c'est quoi, le pyrex ? (lol)------------Vincent Agullo C'est tout à fait ça-----------Christian Weber les plats repas, ou lors d'une punition tout était servi dedans (de la soupe au dessert mélangés)....et froid de préference!!!! A manger en entier sous peine de gifles!!!!----------Jean Jacques Denizot oui sans compter les pompes si un de nous avait parler ou fauter--------------Christian Weber " c'est la vie de château,...pourvu que ça dure!" par des stagiaires des séminaires des environs!!!!-------------Christian Weber plus d'un demi-siècle après, c'est toujours en moi !!!!----------Jean Jacques Denizot Christian Weber moi aussi, tu es en région parisienne?? moi j'ai travaillé 35 années la haut pour une mairie,et la je suis revenu aux sources de ma terre natale la Bourgogne-----------Daniel Rabiah les brocs où il y avait de l'hantexite----------Jean Jacques Denizot oui l'été ça pouvait aller mais l'hiver au froid déguelasse !----------Jean Jacques Denizot tu as récupéré les flonflons de guerre !--------------Vincent Agullo Mais en plus c'est tout à fait ça. Je me rappelais plus des verres en inox.-----------Gérard Burlett à Tamié si un gars fuguait à son retour il avait droit aux galoches ou sabots et en slip dans la neige toute la journée sans manger...meme sort pour les enfants qui ne savaient pas leurs leçons (c'était bien des crapules) je me souviens d'une chose ,la nuit quand on avait soif on allait dans les wc turques sur le palier on montait sur les colliers du tuyau de la chasse d' eau et on buvait l'eau de la cuvette.....Amicalement----------Christian Weber Gérard, t'as pas oublié "la boule à zéro"?-------------Gérard Burlett l'abbé Garin quand il montait à Tamié ils nous rasait c'est vrai si je me rappelle bien avec une tondeuse à mouton ça allait plus vite(on ressemblait à des taulards) Meilleurs Voeux à tous une très bonne santé..bien Amicalement--------------Michel Guibourt on avait la boule à zéro aussi et la douche glacée------------Michel Guibourt oui on buvait dans le réservoir de la chasse d'eau dans les WC qui se trouvait sur le palier du dortoir------------Andre Bovagnet Quant à moi j'ai arrêté de boire dans la chasse d'eau le jour où j'ai vu un rat ou une souris dans l'eau . Lorsqu'on partait pour les grandes marches , pour le pique nique on nous donnait une pomme de terre , une boîte de pâté , une tomate , un œuf dure, une tranche de pain et une pomme ou une orange . J'avais pour habitude de garder les boites de pâté , c'était petit et discret dans les poches , pour boire . On faisait le " tuss" pour pouvoir boire car il y avait toujours Félix ou un autre chef pour nous en empêcher à Mercury , mais comme je l'ai dit j'ai arrêté dans les chasses d'eau le jour où j'ai vu cette bestiole flotter . A Tamié ils étaient plus conciliants et c'était un peu plus cool pendant les grandes vacances on buvait dans les grandes citernes sous l'entrée du fort ou dans la gouttière à l'entrée .-----------Jean Jacques Denizot pas de contrôles sanitaire et nous sommes encore la !-----------Gérard Burlett je me rappelle bien l'expression "on faisait le tuss"---------Jacqueline Ferrara Vous êtes en train de me rappeler plein de choses. A Tamie je me souviens qu'ils mon frappé violement par ce que, j'avais lancé une boule de neige sur la tête d'un surveillant. Et aussi quand je mangai plusieurs repas dans la même gamelle .Ferrara Pierre----------Daniel Rabiah plusieurs repas dans la même assiette cela mais arrivé aussi ----------
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Ce commentaire a été posté par Serge Guillemoz.
Totalement solidaire avec mes petits et grands frères qui ont eu à subir la violence des 'éducateurs" religieux. En un autre endroit, à peine un peu plus clément, j'ai vécu un enfer , certes moindre mais tellement horrible pour un enfant. Nous étions à l'époque considérés comme essentiellement mauvais et nos parents,dans l'ignorance feinte ou réelle de nos tourments, nous livraient sans plus d'états d'âme à ces salauds. J'ai tellement pleuré et pleuré encore, en étant persuadé que la "vraie" vie était une horreur et ne trouvais de consolation qu'auprès de mes compagnons de désespoir. Le dehors alors, nous semblait aussi sourd que nous semblait barbare le dedans. C'est vrai qu'à la surprise de mes copains de service militaire, je trouvais que la vie en caserne était une rigolade à côté. Toute mon affection à tous!"----------------Corinne Carthieux ,Les recits de vous tous sont tres poignants . J ai bcq de respects et d admiration pour les hommes que vous etes aujourd'hui et toute cette force que vous avez a dénoncer toute cette barbarie.