Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Réponse à mon fils Jimmy

    188669_1842400749537_2470180_n.jpg
    131607_536136163176259_5694841178416737884_o.jpg

    Hier je n'ai pas répondu car ayant été opéré de la cataracte je n'étais pas au mieux de ma forme .
    Moi en 1975 avec ma belle sœur Danielle, ma nièce Valerie Curtet, et mon neveu Frédéric Bovagnet , J'ai toujours été très proche de ma famille et toujours été là pour les enfants , neveux , nièces .
    Je remercie de tout coeur mon fils Jimmy pour le mot très touchant qu'il a envoyé .
    J'ai toujours voulu faire en sorte d'être proche de mes enfants , les emmener et retourner les chercher à l'école , qu'ils soient en sécurité , jouer avec eux , pique nique , jeux en plein air , aller aux champignons ,les jeux vidéos plus grands ...
    Parler de tout , cuisiner , la musique aussi qui est très importante dans nos vies .
    Je voulais qu'ils aient une vie merveilleuse , c'est pour cela que je pensais aussi à plus tard , je leur expliquais qu'il fallait qu'ils essaient d'aller loin dans leurs études pour qu'ils aient une bonne situation plus tard .
    Les craintes que j'avais pour eux se sont dissipées , ils sont respectueux , bosseurs .
    Mon épouse et moi seront toujours là pour eux et nous les aimons .
  • Jimmy Bovagnet

    Jimmy Bovagnet,J'ai tout lus ..mais dit papa c'est grâce a tous ça tu as eu une femme et des enfants qui toujours été avec toi, tu n'imagine pas a quel point nous somme fier d'avoir un père tel que toi, mais j'avoue un coup du destin d’être née entre vos bras et d'avoir été le premier pour apprécier la vie et la voir a travers vos yeux , vos espoirs, vos doutes ,vos rires, vos larmes,vous m'avez rendus fier de vous et comment faire autrement des 10 ans j'étais votre meilleur amis et votre piller a chaque opération j'étais la , au mariage maman ma demander mon avis sur sa robe, sur ma première paye papa tu ma conseiller sur le bijou a offrir a maman quand j'avais 14 ans, oui parfois la vie n'est pas facile regarde tous se tu a accomplis tu as été mon père et mon meilleur amis , le mec qui fait 40Km juste pour etre sur que son fils puisse voir son film au ciné , le mec qui venait me voir jouer a chaque entrainement même le soir, le mec qui a toujours préférer le bonheur avant tout, L'HOMME avec un putain de grand H qui m'as appris que les liens du sang n'est parfois rien, L'homme qui mas appris la vrais musique et prendre soin de mon prochain, un jour tu te rendras compte de tout le bien que tu fait --------------------------------------------------------Oum Bel Bonjour, à vous mes amis et famille d'adoption.Quelle jolie déclaration d'un fil à son papa et maman. Ils en va de soi, vous avez était et être toujours fidèle à vos principes de vie. Depuis tout ce temps que je vous connais, effectivement dede rien ne paraissent de ton enfance malheureuse. Tu as toujours étais et sera toujours une icône. Tu respecte tout le monde, toujours était la quand on avait besoin. Une familles charmante, filles.garçons (chats, chien.LOL) et la maman patou. C'est avec une grande fierté d'être votre fidèle ami, et le restera toujours. Au plaisir l'ami. La vie reprend c'est droit de ta vie tu as bien travaillé. Felicitation----------------------------------------------------------------Michel Guibourt Oui Jimmy vous pouvez être fiers de vôtre Papa, il a subi beaucoup de violence dans son enfance, mais il a su créé une famille malgré tout, votre Papa est une personne avec un grand coeur, profitez le plus longtemps possible de sa présence vers vous, amicalement Michel Guibourt------------------------Daniel Rabiah OUI quel hommage bouleversent que tu rends la à ton père . Tu est bien placé pour savoir ce qu'il a subit pendant son enfance . C'est grasse à son site les anciens de la Belle Etoile à l'époque que j'ai put enfin m'ouvrir un peut au autres . j'étais assez renfermé et à cause de cela je n'ai pas réellement eut d'ami. je n'ai pas peut faire ma vie sentimental car devenu trop timide et que je n'arrivais pas à dire je t'aime.-----------------------------------Michel Guibourt Oui je te comprends Daniel, grace au sport tu as pu te dévoiler comme une personne normale, mais grace à toi mais non à tes bourreaux Michel Guibourt----------------------------------Daniel Rabiah oui comme tu le dit les enfants au club mon beaucoup apportés .de bonheur je vivais leurs exploits de champion ou pas .les réconforté pour certain et je les félicités-------------------Michel Guibourt Voilà c'est une bonne chose pour toi, c'est une victoire, toi aussi tu peux être fiers de ton parcours sportif, tu as montré que tu avais des valeurs, bravo--------------Daniel Rabiah Michel Guibourt oui j'ai vécu au travers du sport et du travail me donnant à fond à chaque fois---------------Michel Guibourt Donc c'est une victoire par à port à ce que tu as subi pendant ton enfance---------------------Daniel Rabiah Michel Guibourt oui nôtres enfance ont a beau d'essayer de l'oublié mais il revient toujours au galop-----------------------Lpe Soru Super belle déclaration à ton papa------------------------Jimmy Bovagnet l'enfant mal aimer est devenus un adulte adorer

  • Mes peurs et mes angoisses de la nuit

    La vieille de palerme.jpg

    Reproduction Photo et peinture de ma tortionnaire    
                                                                   

               J'ai déjà eu l'occasion de parler de cette peur de la nuit durant ma jeune et petite enfance .
    Cette punition qui nous était infligée la nuit par une vieille et méchante éducatrice .
    Sans oublier la méchanceté qu'elle avait envers ceux qui urinaient dans leurs lits .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               L'apparence de cette vieille dame était trompeuse car elle savait cacher sa vraie personnalité .
    On lui aurait donné " le bon Dieu sans confession " . Devant le directeur elle était toujours souriante, elle parlait d'une voix douce avec les parents .
    Elle avait une voix assez agée . La seule bonne chose qu'elle avait pour elle, c'est qu'elle savait conter les histoires pour enfants .
    Devant nos chambrées, dans le couloir, nous devions nous asseoir par terre, elle  s'asseyait sur une chaise et nous faisait réellement vivre ces contes, le petit poucet, le petit chaperon rouge etc...
    Hormis cela cette vieille peste avait parfaitement sa place chez l'abbé Garin .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Il n'était pas interdit de parler dans cet établissement mais cette vieille carne avait ses propres règles et si elle vous surprenait à parler elle vous enfermait un très long moment dans le noir dans la sacristie car l'église était accolée au dortoir des petits .
    Ce qui la réjouissait c'était de nous entendre hurler de peur puis elle ouvrait la porte et désignait les chambres du doigt.
    La porte de cette sacristie s'ouvrait directement sur le long couloir dans lequel se trouvait un pot de chambre pour tout le dortoir, ce qui faisait environ une soixantaine d'enfants .
    ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Nous étions six par chambrées et mon lit était directement accolé au mur qui donnait sur le couloir et la porte de la sacristie .
    Je n'osais plus me lever la nuit pour uriner, j'étais traumatisé par le nombre répété d'enfermement dans cette pièce très sombre et effrayante .
    De ce fait, le matin je me retrouvais avec une autre grande appréhension.
    Cela me menait à vérifier plusieurs fois si j'avais mouillé mon lit , je tremblais de tous mes membres car je savais que j'allais subir la terrible et sévère punition .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Dès que cette vieille surveillante se présentait devant la porte de la chambre, elle affichait déjà son visage fermé et sévère envers ceux qui avaient fait pipi au lit .
    Je n'osais pas sortir de mon lit et je m'agrippais à mon drap et à la couverture que je serrais le plus fort possible contre moi, ce qui trahissait déjà mon infortune .
    Puis elle s'adressa aux autres en leur demandant de se retirer .
    Lorsque tous les enfants attendirent dans le couloir, elle se précipita vers la porte , la referma et se dirigea vers mon lit, puis arracha draps et couverture .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Elle commença par me gifler puis se baissa et me mordit à pleine dents le mollet ensuite elle sortit et me laissa seul en fermant la porte à clef .
    Je regardais la morsure qui resta un grand moment puis disparu petit à petit en laissant une rougeur .
    Tous les matins je subissais ses terribles et douloureuses morsures et il était très rare que je déjeune le matin .
    Puis je la voyais réapparaître et elle me faisait signe de rejoindre les autres qui, de peur, ne me regardaient pas et ne disaient mot .
    ___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Ce triste rituel continua jusqu'au jour où une épidémie de grippe se propagea dans le collège .     
    Le directeur, un docteur et l'infirmière nous demandèrent de nous présenter les uns après les autres dans le bureau . Le mèdecin devait nous ausculter .
    Quand vint mon tour, la vieille surveillante étant présente, je pris mon courage à deux mains et, puisque personne n'osait révéler ses agissements, je fis savoir ce que cette dame me faisait subir tous les matins .
    Je reçu en retour une claque magistrale suivi de :
    " menteur! cela est impossible dans cet établissement! "
    Et moi je criais encore plus fort en regardant le médecin .
    " si elle me mord tous les matins et m'enferme à double tour! "
    Je n'avais aucune preuve , ils me firent sortir et se faisant je regardais le visage de cette vieille sadique, elle était crispée et me fixait en retour .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Le soir venu, elle enleva mes draps et ma couverture et me fis coucher directement sur le matelas.
    Je compris que mon calvaire ne faisait que commencer .
    N'ayant pas de quoi me couvrir ainsi dans le noir, je me mis sous le matelas .
    Le matin suivant, me voyant installé de la sorte, elle jeta le matelas à terre et me roua de coups .
    La journée passa, les heures défilaient et je ne pensais plus qu'à cette nuit qui arrivait, frissonnant de peur .
    Au moment de se coucher, elle me changea de place et m'installa dans un lit sans draps ni couverture . Le matelas lui même avait disparu .
    Je devais dormir directement sur les lattes en fer du lit et là encore me retrouvant dans le noir je me mis sous le lit .
    Le matin ce qui devait arriver arriva, je me pris une rouste gigantesque, j'étais devenu son souffre douleur .
    _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Puis pâques arriva enfin .
    Je fus demandé à l'entrée et je vis ma grand mère qui était venue me chercher pour les fêtes .
    Au moment de partir je lui fis comprendre que je ne voulais plus revenir, que j'avais de plus en plus peur de cette dame qui nous gardait .
    Je lui racontais toutes mes misères, elle posa ma valise, se dirigea vers le directeur et demanda à rencontrer ma tortionnaire .
    Celui çi l'envoya chercher .
    Face à elle ma grand mère me montra du doigt puis cria :
    " si vous vous amusez encore à toucher à mon petit fils je vous tue !"
    ___________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               Depuis ce jour je fus tranquille car après les fêtes j'eus la surprise de voir que la vieille dame n'était plus là .
    Elle avait été licenciée, la maltraitance cachée qu'elle nous infligeait avait enfin été dévoilée au grand jour .
    ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
               C'était une joie lorsque ma grand mère venait me chercher car nous repartions en calèche et j'adorais cela .