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J'étais à Mercury Savoie - Page 2

  • Diverses anecdotes sur mes journées .

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                Ma grand mère habitait derrière chez nous, une ruelle sur la gauche, la troisième porte .
    Ce qui est curieux c'est que je ne suis jamais monté dans leur appartement, j'ai toujours dû attendre au pied de la porte .
    Mais les trois quart du temps elle prenait ses repas et dormait chez nous .
    Durant une année elle fût à la fois mère et grand mère, elle se levait de bonne heure et, malgré son âge, s'occupait de nous . Elle s'était remise à travailler et était
    très dévouée .
    Un jour mon grand père était en train de passer un bloc de parmesan à la râpe pendant que ma mère et ma grand mère préparaient le repas pour midi . Je regardais le fromage monter et descendre sur la râpe et retomber en poudre .
    En observant cela, une idée saugrenue germa dans mon esprit :
      - si le parmesan devient de la poudre, est ce que mes doigts en feraient autant ?
    Je mis mon idée en pratique et immédiatement ma main se mit à saigner. Hà là là, catastrophe ! j'entendis ma grand mère hurler sur son époux .
      " tu ne pouvais pas faire attention au petit ! "
    Moi je ne pouvais même pas le défendre puisque je me tordais de douleur .
    Mais j'étais comme ça, il fallait que j'essaie tout, même les choses les plus saugrenues . J'étais curieux de tout et voulais tout comprendre .
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               Une autre journée me revient en tête car ce que j'ai vu fût pour moi une très grande déception envers les êtres humains .
    Près de chez nous avait été accroché un grand épouvantail vêtu de noir, suspendu à une corde et à ses côtés un chat ligoté .
    Les adultes présents les ont fait flamber, j'étais catastrophé, je voyais ce chat se tordre de douleur. Je pleurais, les gens me regardaient et je ne comprenais pas pourquoi ils faisaient cela .
    Sans doute encore une coutume idiote .
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               Un matin , une femme malhonnête profita de mon jeune âge pour me gruger .
    Elle me proposa de laver quatre étages d'escaliers contre 500 lires . J'acceptai et elle me donna serpillère, seau et balai brosse .
    Mon travail accompli, elle contrôla, dit que c'était mal fait et me fît ranger le matériel. Elle ne me donna pas mon dû et je fus terriblement déçu, moi qui voulais apporter ma contribution à ma famille, ce fût raté .
    Lorsque je repense à cette matinée, cette femme s'est bien moquée de moi, un travail en moins qu'elle a eu à faire .
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               Plus loin je tombai sur un attroupement devant une montée, je pris les escaliers en passant devant tout le monde et je vis dans le couloir un homme très blanc allongé dans un lit et des gens en pleurs .
    Je ne comprenais pas encore ce qu'était la mort .
    Je restais là à observer les personnes qui passaient et le bénissaient, des femmes hurlaient de chagrin . Ensuite je fis comme tout le monde car on nous demanda de descendre et d''attendre en bas .
    Quelques instants plus tard, je vis quatre personnes portant une grande boîte rectangulaire en bois et finement décorée .
    Ils la déposèrent dans un long véhicule et tout le monde monta dans les voitures .
    Une fois que le cortège se mit en route , j'essayai de les suivre mais étant à pied je ne pus rester longtemps derrière eux  et décidai de rentrer .
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               A ce moment je ne savais pas où ils avaient emmené la personne .
    Je ne compris que bien plus tard où allaient les gens qui s'endormaient pour toujours, lorsque mon grand père mourût à son tour .

    * Renseignements pris, c'était peut être pour le carnaval que l'épouvantail et le chat avait été brûlés .

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  • Lorsque ma deuxième vie commence vraiment

    File0028.jpgAnnie Urbain Mon dieu.....__________Annie Urbain C est genial d avoir mis ces photos.....----------------Lpe Soru Super André un vrai papa poule .--------------Jimmy Bovagnet
    Oui et non ce fus en vérité le début d'une grande aventure d'amour et de tristesse pour mon père car il est rentré dans une famille qui le respectait surement pour la première fois , mon papy et ma mamie mon confié la même chose " ton père c'est un sacré " et grâce a papy mon père trouvas pour la première fois un père de substitution un homme fier mais tendre et aimant, et ce fus malheureusement a la mort de papy que je vus mon père pleurer pour la toute première fois de sa vie et l'embrasser sur le front en dernier adieux , car il savait que papy lui avait accorder quelque chose d'important la confiance et la reconnaissance , je n'oublierais jamais mon papy bourrus et pourtant plein de bonter et de tendresse quand il parlais de nous. et mamy également en larme quand l'opération c'est mal passer c'est moi qui l'est réconforter. il t'aimais comme tu nous a tous aimer, la vie a été dur mais tu as gagner beaucoup,des enfants, des amis , un frère kabyle, et une vie remplis de bruit joyeux, Andréa pache l'homme qui restera a tout jamais éternel.176720_1846198084468_2310391_o.jpg176794_1811736343837_2417786_o.jpg

  • Une journée riche en émotion .

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                  Il y avait des jours durant ma toute jeune enfance où je ne m'attendais pas aux surprises, bonnes , mauvaises ou effrayantes , qui pouvaient s'abattre sur moi .
    Un matin pendant la période des vacances scolaires, je sortis comme d'habitude sans prévenir quiconque .
    Autrement dit, personne, autre que moi, ne savait où je pouvais me trouver .
    Aujourd'hui, bien évidemment, je m'aperçois que c'était de l'inconscience .
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                  Donc ce matin là, je longeais le mur qui menait au bidonville puis au commissariat et au dispensaire .
    A ce niveau, une belle blonde arriva en face de moi, elle n'était vêtu que d'un bikini, ce qui à l'époque n'était pas chose banale.
    Mais en plus elle se promenait avec un poignard, dans un etui sanglé sur sa cuisse droite . Cela me laissa médusé et à la fois me glaça le sang .
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                  En principe dès qu'une journée débute ainsi, toute personne se dirait : " je rentre car cela n'est pas de bonne augure "
    Mais évidemment, moi j'allais toujours de l'avant .
    Je repris ma route, passai devant le dispensaire et arpentai les petites ruelles que je connaissais parfaitement .
    J'en vis une que je n'avais jamais parcouru .
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                 Après une bonne demi-heure de marche, je distinguai sur le trottoir un petit meuble qui s'avéra être un billot de boucher et comme j'adorais créer des situations , je me mis dans la peau d'un boucher .
    Je m'installai derrière le billot et fit semblant de découper et de trancher des morceaux de viande .
    Jusqu'au moment où, me prenant au jeu, je me saisis du hachoir .
    A cet instant une main m'agrippa violemment le poignet et me tira au milieu de la ruelle puis je vis un homme hurlant sur moi en me traitant de voleur et voulant me couper la main.
    J'avais beau lui dire que je ne voulais pas le voler, que je jouais, il continuait à me menacer .
    Ses cris avaient attiré la foule qui formait un cercle autour de nous .
    Les gens le conspuaient lui disant qu'il n'avait pas le droit, qu'il devait me lâcher . Mais je sentais qu'il allait mettre ses menaces à exécution et j'ai crié :
    " je vais le dire à mon père , Michelé Pace "
    A ce nom je vis qu'il savait de qui je parlais car il m'a immédiatement lâché et de fou furieux, il paraissait à présent craintif .
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                Ce fou voulait réellement me couper la main, je n'ai jamais eu aussi peur que ce jour là, je me voyais déjà amputé .
    Je m'éloignais tout en regardant derrière moi et je constatais que lui aussi ne me lâchait pas du regard .
    Les gens autour continuaient à s'en prendre à lui, mais focalisé sur moi il ne les écoutait plus .
    Allais je vraiment le dire à mon père, je pense que cet homme le connaissait très bien et je sentais l'inquiètude dans son regard, comme s'il me priait de ne rien rapporter .
    Ce que je fis, je ne contai cette histoire à personne.
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               Après cette horrible mésaventure, continuant ma route je suis arrivé sur un gigantesque terrain vague .
    Au loin j'aperçus une énorme bâtisse un peu délabrée et me rendis compte qu'il y avait de l'agitation autour d'un grand véhicule noir .
    Ma curiosité étant plus forte que la prudence, je décidai de me rapprocher le plus vite possible pour voir ce qu'il se passait .
    Mais ce véhicule n'était en fait qu'un fourgon de carabiniers .
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               Ceux çi emmenaient des hommes que leurs femmes retenaient pour empêcher leurs arrestations et les enfants s'agrippaient aux robes de leurs mères .
    Les carabiniers poussaient les femmes et les enfants qui faisaient de la résistance .
    C'était un spectacle surréaliste !!
    Finalement les forces de l'ordre ont fait ce pourquoi elles étaient venues .
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               Lors de mes pérégrinations, j'ai vu la richesse des uns et la misère des autres . Les enfants sales et dépenaillés traînant dans les rues .
    Aujourd'hui tout a changé à Palerme . Même l'endroit où j'habitais n'existe plus .
    C'est vrai qu'il fallait faire disparaitre les bidonvilles et les quartiers sordides mais il ne fallait pas mettre les reconstructions dans n'importe quelles mains, des mafieux
    qui ont bâti sans respecter les normes de sécurité .
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               Bref, le Palerme d'aujourd'hui n'est plus le Palerme de mon enfance .