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Voilà ce qui sera l'introduction de mon nouveau blog , pour ceux qui souhaiteront le suivre . Je vous donnerais les coordonnées en temps voulu
Je ne pleurais jamais car je me disais que c'était sûrement normal .
Je ne peux vous faire vivre mon histoire qu'à partir de l'âge de trois ans et demi , c'est peut être très jeune mais lorsque l'on vit dans la situation où l'on est abandonné et l'on se sent à l'écart des autres , notre esprit et notre perception des choses se développent plus vite , on mûrit plus rapidement et on prend conscience des moindres faits et gestes , colères qui s'abattent perpétuellement sur vous .
De ce fait je me rendis compte qu'il y avait un sérieux problème dans cette grande famille qui était la mienne .
J'aurais pû intituler mon histoire " moi le sicilien malmené " , car , oui , je suis né à Palerme .
Comme je l'ai précisé plus haut , trois frères et soeurs avaient été abandonnés par ma mère et laissés à l'adoption à une famille américaine , car elle ne parvenait plus à s'occuper de nous tous , nous étions trop nombreux sur une île assez pauvre .
A mes yeux pourtant , il me semblait que nous avions tout pour être heureux . Vous comprendrez plus tard dans mon histoire ce que je veux dire par là .
J'aurais aimé pouvoir les retrouver un jour car l'abandon est une chose terrible pour toute une famille .
Je ne voyais Thomas que le soir lorsque j'étais à la maison ou attablé avec tantes et oncles , comme le font souvent les gens du sud .
Il se levait très tôt le matin et partait à travers cette grande ville , avec un marchand de fruits et légumes , sur un chariot tiré par un mulet sur un circuit qui changeait tous les jours .
Lorsque que j'étais à la maison j'insistais pour l'accompagner mais ma mère refusait toujours sauf une fois où j'ai enfin pu le suivre . Cette journée fut magnifique pour moi , j'ai eu un autre regard sur ma ville et pu voir des quartiers que je ne connaissais pas auparavant . De jolis espaces verts qui aujourd'hui n'existent plus , l'urbanisation est passée par là malheureusement .
Carmélo devait , lui aussi , le soir donner le salaire de la journée à ma mère . Ce qui faisait déjà deux salaires , si mes souvenirs sont bons ma mère faisait des ménages , sans compter mon grand père et ma grand mère nous aidaient également .
Tout d'abord ma grand mère Joséphine , une personne droite et intelligente, une grande Dame qui m'inculquât le respect , la politesse et la droiture que doit avoir un homme envers son prochain .
Elle tenait absolument à ce que l'on se tienne bien à table , à parler avec mesure , se tenir droit .
Elle était constamment avec nous et nous emmenait à chaque festivité de la ville .
Sa présence , pour le jeune enfant que j'étais , fût d'un très grand réconfort dans ma vie en Sicile .
Il s'appelait Carmélo , un grand travailleur , je ne connais pas précisément son métier mais à l'entrée de la maison il avait un petit atelier dans laquel il réparait les montres à goussait et bien d'autres choses .
Deux ruelles derrière notre habitation se trouvait son grand entrepôt de brocante , que je trouvais immense et où quelquefois nous jouions avec mon frère Carmélo , pour nous c'était la caverne d'Ali baba .
Il achetait tout à tout le monde , le remettait en état et le revendait .
Mon grand père m'a donné l'envie et la passion du travail bien fait .
Une mère absente durant plus d'une année , où elle était partie en France pour trouver de quoi se loger lors de notre arrivée en France . Je n'avais même pas remarqué qu'elle n'était plus à la maison ... puique je n'étais pas tout le temps à la maison .
------- Epouse Cerica J'adore André !!!!! Impatiente de lire la suite ton histoire et triste mais tu la D'écris formidablement bien